Une école autrement : Mercredi d'Agisens 4 Octobre 2017

20ème Mercredi d'Agisens !

Une école Autrement

les politiques mises en place dans les années 80 ne sont plus adaptées dans les quartiers difficiles -l'ascenseur social s'est arrêté, le communautarisme augment, l'islam radical pousse sur ce terreau fertile- et l'intégration culturelle ne se vit plus comme avant. Il y a 1300 zones de non droit en France, 50% des familles sont sous le seuil de pauvreté... dans ces quartiers 50% des jeunes sont au chômage... 120000 enfants de 7 à 17 ans dont 1/3 sont en danger : sortent du système scolaire, n'ont pas de mots, ne peuvent pas s'exprimer ou réfléchir ! 

Nous verrons ici deux tentatives pour répondre à ces défis : MaChanceMoiAussi, sorte de patronage laïque et d'accompagnement des enfants après l'école; ou un projet d'école Espérance Banlieues, alternative à l'école publique....

André Payerne, fondateur de MaChancemoiaussi venu ce mercredi 4 Octobre témoigner pour Agisens
André Payerne, fondateur de machancemoiaussi !

André Payerne, Président fondateur de Ma Chance Moi Aussi, retrace la genèse de son projet. Après son parcours d'entrepreneur, il décide de venir apporter du soutien scolaire et une ouverture culturelle à des enfants de quartiers difficiles, en accord avec les parents et en étroite collaboration avec les écoles des quartiers et monte cette association, gérée comme une entreprise. 


Stratégie : Mieux vaut prévenir que Guérir !

S'occuper des enfants le soir après l'école à l'âge de tous les possibles les 5/7 ans, avec constance et unification : Aller les chercher à l'école, après le temps du goûter, 2 ateliers tous les soirs : Devoirs et renforcement des acquis primaires et Eveil culturel; les mercredis les sortir au centre ville pour la mixité dans des clubs de sport ou autres activités avec comme fil rouge : en faire des montagnards (sport et parler du territoire, valeurs).

Construire avec les parents, leur donner confiance, tisser des liens chaleureux pour une politique de coopération.

Henriette de Rivaz, juriste, nous explique le projet d'école espérance Banlieues, alternative à l'école publique. Si tant d’écoles hors contrat se créent (1400 en France), 

c’est parce que de plus en plus de parents sont en quête d’une « autre » école qui 

apporte ce dont son enfant a besoin en matière d'éducation. Chaque école a sa 

spécificité, un esprit qui lui est propre. Cécile Chaveriat, institutrice dans deux de 

ces écoles a pu témoigner de son expérience passionnante.

Ces écoles qui accueillent les enfants en classes de petits effectifs offrent des 

méthodes pédagogiques innovantes sachant que la relation de confiance entre les 

parents et les professeurs est au cœur du projet. 

Elles acceptent les enfants quelque soit leur niveau. L'accent est mis sur les

 fondamentaux (lire, écrire , compter avec une attention particulière pour la 

transmission de notre histoire de France... ).

Ces écoles veulent lutter contre le décrochage scolaire et favoriser l'intégration 

sociale et culturelle. Avec le choix du corps professoral, très présent chaque  jour 

du matin jusqu'au soir et des parents aussi très impliqués, ces écoles 

aconfessionnelles mais qui pour autant, donnent une place à la dimension 

spirituelle de toute personne et respectent sa conviction religieuse, sont aussi très

 souvent en lien étroit avec le Rectorat et les responsables du tissu associatif 

et politique local. 

témoignage le 4 octobre d'un projet d'ouverture d'une école Espérance Banlieues à Chambéry
Une école Espérance Banlieues